ni passé ni futur
…il ne faudra l'écrire un jour l'histoire dramatique et en musique de ma vie troublée par les excursions dans les caveaux de famille qui ne m'appartiennent pas où je marque d'une croix les jours passés à attendre que l'inspiration me viennent afin d'écrire un jour ce roman fabuleux l'histoire mélodiques et toute en drame de ma vie passée à me reposer dans ces caveaux de famille marqués de croix pour chaques jours où l'inspiration venant j'ai composé une musique troublante ou un texte attachant à faire pleurer les linceuls mis à sécher dans ces caveaux de famille où je passe ma vie à écrire l'histoire fabuleuse de ma descendance qui s'inscrit sur le portail du caveau de famille où je m'endors en rêvant d'écrire ce curriculum vitæ qu'il faudrait mettre ici ce que je ferais plus tard mais en chansons…
arrête, arrête… inspirée | la mort siffle aux oreilles des dégoûts de trains déraillés | quelques corps vacants attendent la résurrection | Venise sur les draps roses de mon lit | un raz-de-marée | car crash dans l‘estomac | je sème la panique au fond des tiroirs | un solitaire au milieu de sa solitude | pas isolé | le silence vissé au sommet du crâne | les yeux déshabillés en regards troubles et un sifflement continu aux oreilles | et par interminance des explosions où le corps se désagrège et léger se soulève | des rires dans tes rêves | changement rapide de décors | je quitte le drap rose et Venise dans son marais | et les cadavres d‘oiseaux | cours, coyote, cours avec la rage barbare et mords | c‘est un beau geste | parfois j‘ai peur de ma propre violence alors je tombe malade | trop tard, le coyote a mordu | il s‘est mordu lui-même pour voir du sang couler | trois limaces rouges | quel est le résultat de la mort? | l‘être court devant | désespoir, on connaît, on se prend au jeu | des espoirs, sans croire en quelque chose | et l‘on court après l‘être | échappant aux chasseurs et évitant les filets | je deviens sérieux et futile | je m‘amuse et joue | un fou | il marche sur un arc-en-ciel | il sonne à ma porte | bonjour | …
« tout va bien, chérie », dit-il, « je ne fais ni rêver ni penser et je suis dans la meilleure position car je n’ai pas le choix, compris! »
Je regardais autour de moi en cherchant avec qui je pourrais échanger un signe de compréhension; mais non, personne – et enfin je me souvins des grands tableaux de jade que j’avais aperçut ici la nuit de mon arrivée ( même le touareg se conduisait de façon bizarre ).
« Il nous faut vingt millions de morts comme nourriture pour les étoiles. »
Je ne pu fermer l’œil une seule minute cette nuit là et malgré cela le réveil fut si douloureux.
arrête, arrête… inspirée | la mort siffle aux oreilles des dégoûts de trains déraillés | quelques corps vacants attendent la résurrection | Venise sur les draps roses de mon lit | un raz-de-marée | car crash dans l‘estomac | je sème la panique au fond des tiroirs | un solitaire au milieu de sa solitude | pas isolé | le silence vissé au sommet du crâne | les yeux déshabillés en regards troubles et un sifflement continu aux oreilles | et par interminance des explosions où le corps se désagrège et léger se soulève | des rires dans tes rêves | changement rapide de décors | je quitte le drap rose et Venise dans son marais | et les cadavres d‘oiseaux | cours, coyote, cours avec la rage barbare et mords | c‘est un beau geste | parfois j‘ai peur de ma propre violence alors je tombe malade | trop tard, le coyote a mordu | il s‘est mordu lui-même pour voir du sang couler | trois limaces rouges | quel est le résultat de la mort? | l‘être court devant | désespoir, on connaît, on se prend au jeu | des espoirs, sans croire en quelque chose | et l‘on court après l‘être | échappant aux chasseurs et évitant les filets | je deviens sérieux et futile | je m‘amuse et joue | un fou | il marche sur un arc-en-ciel | il sonne à ma porte | bonjour | …
« tout va bien, chérie », dit-il, « je ne fais ni rêver ni penser et je suis dans la meilleure position car je n’ai pas le choix, compris! »
Je regardais autour de moi en cherchant avec qui je pourrais échanger un signe de compréhension; mais non, personne – et enfin je me souvins des grands tableaux de jade que j’avais aperçut ici la nuit de mon arrivée ( même le touareg se conduisait de façon bizarre ).
« Il nous faut vingt millions de morts comme nourriture pour les étoiles. »
Je ne pu fermer l’œil une seule minute cette nuit là et malgré cela le réveil fut si douloureux.
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